Réaliser des actions pour le Développement Durable et la préservation de la Planète sont obligatoires si l’on veut pouvoir laisser une Planète habitable aux générations futures.
Dans nos consommations de la vie quotidienne nous avons des solutions pour consommer mieux, à la maison comme dans le jardin. Justement, le monde de l’aménagement extérieur aussi se prête à l’exercice avec l’apparition de nouveaux matériaux dits “responsables”.
Le bois composite en fait partie !
Tout d’abord, qu’est-ce que l’écoconception ?
L’écoconception est une démarche consistant à limiter les impacts environnementaux de la production, la consommation et la destruction des produits que nous consommons, pour chaque phase du cycle de vie du produit.
Le composite pour une palissade, clôture ou terrasse : bonne ou mauvaise idée ?
Il y a quelques années de ça, le composite a subit bien des déboires. Décollement, pourriture et faible tenue des couleurs dans le temps, facile de se faire une mauvaise image du matériau…
Mais ça, c’était avant ! L’industrie de la plasturgie a beaucoup évolué ces dernières années, pour créer un matériau durable.
La recette du bois composite
En réalité, on devrait appeler ce matériau “composite”, tout court. L’appellation “bois composite” est une déformation, puisque certaines recettes de fabricants ne comportent tout simplement aucune matière bois.
Mais finalement, c’est quoi le composite ?
Le composite, c’est un matériau constitué de matière plastique, de fibre végétale, de pigments et d’additifs. Côté plastique, 3 types de polymères sont principalement utilisés par les fabricants, issus de la pétrochimie :
- Le PVC, généralement utilisé dans le bâtiment (notamment en menuiserie)
- Le PE (polyéthylène), très utilisé en sacherie
- Le PP (polypropylène), qui sert beaucoup pour l’emballage alimentaire.
Le composite Ocewood®
Tous les composites ne sont pas éco-responsables !
Le positionnement écologique du composite fait polémique : matières premières issues de la pétrochimie, difficultés de recyclage… autant de points soulevés à l’encontre de ce produit dit “ecofriendly”.
Composite écologique ou composite “polluant” ; tout dépend de la recette du fabricant.
Le composite Ocewood® est considéré comme éco-responsable. Parmi ses composants, on compte :
- 70% de PVC issu de filières de recyclage. Vieux tuyaux de plomberie, cartes de crédits, menuiseries en fin de vie… notre partenaire de recyclage broie et micronise ces déchets plastiques, pour que nous puissions les intégrer dans notre processus de production.
- 30% d’anas de lin, une petite partie du lin que les industries textiles notamment n’utilisent pas. Il s’agit d’un déchet agricole, jeté ou brûlé une fois que la plante est récoltée.
On parle alors d’économie circulaire : les chutes de chantiers de nos clients et les rebuts de production sont réutilisés dans notre usine pour créer à nouveau des lames composite. De même, l’eau utilisée pour refroidir nos machines est en circuit fermé. Ainsi, nos consommations matières sont maîtrisées !
1. 3 matières premières indispensables pour un bon composite
- La fibre naturelle (bois, anas de lin, cosse de riz, râfle de maïs, papier…) fait aujourd’hui l’objet de nombreuses règlementations et labels. Par exemple en France, les 2 labels les plus connus pour le bois sont le PEFC et le FSC. Tous 2 combattent pour une gestion durable des forêts.
- Les résines plastiques. PVC, PE et PP sont toutes 3 issues de la pétrochimie. PE et PP à 100%, PVC à 57%. Leur avantage est qu’ils sont thermodurcissables, et donc recyclables et transformables à l’infini.
- Les pigments et autres additifs : ils doivent tous répondre à la règlementation REACH : ne contenir aucune substance dangereuse pour la santé ni pour l’environnement.
2. L’approvisionnement – le transport
Plus la matière première vient de loin, plus l’empreinte carbone est élevée ! Les fabricants vertueux s’engagent donc à s’approvisionner auprès de partenaires à proximité de leur lieu de production, de façon à réduire les trajets d’approvisionnement.
Une fois la production terminée, il est temps d’acheminer les commandes jusqu’au domicile du client, ou jusqu’aux points de vente. Ici, ce sont les clients qui gèrent ! Consommer local, c’est réduire la pollution due au transport. Mettons le Made in France à l’honneur !
3. Le composite : est-il durable dans le temps ?
Un produit de qualité est un produit durable. Par conséquent, il doit être remplacé moins souvent qu’un produit de basse qualité. Au final, cela permet donc de réduire les déchets et la pollution. Des lames en bois composite de haute qualité sont prévues pour durer plusieurs dizaines d’années. D’ailleurs, les lames composite Ocewood® sont garanties 10 ans au niveau de leur mécanicité.
4. Recycler le composite
Par sa composition, le bois composite est normalement recyclable, et souvent vanté comme recyclable à 100%.
Cependant, le seul container à la déchèterie pouvant actuellement accueillir le bois composite est le « Tout venant ».
Difficile pour le composite d’être recyclé à l’heure actuelle ! Cependant, de plus en plus de fabricants anticipent le mouvement et prévoient un système de récupération des lames afin de les recycler dans leur propre processus de production. C’est d’ailleurs le modèle d’Ocewood®, qui propose à ses clients de récupérer les chutes de chantier.
De l’autre côté du monde, un modèle à suivre…
De nombreux industriels japonais travaillent sur des produits dits « durables ». Ces produits sont mis en avant par le label EcoMark, qui garantit aux consommateurs soucieux de consommer durable des produits à faible empreinte carbone et innocuité pour l’homme. Un modèle à instaurer sans hésitation en Europe…