Bien que reconnues depuis quelques années, les lames en composite reste encore à l’heure actuelle un matériau peu maîtrisé par les consommateurs. Cela est notamment dû à des différences de ratios, de composants, de profilés ou de capacités mécaniques. En effet, les “recettes” de composite varient d’un fabricant à l’autre. Voici donc quelques critères à vérifier afin de choisir un produit de qualité…
1. L’esthétique de vos lames composites
L’aspect de la lame doit être soigné et régulier, fin au toucher. La lame ne doit pas présenter d’imperfections de type cavités ou reliefs disgracieux. Enfin, elle doit paraître bien droite.
2. La pigmentation des lames composites
La farine de bois contenue dans le bois composite n’apporte normalement aucune pigmentation. Les pigments utilisés doivent être de qualité et fournir une couleur intense.
Astuce : Notez que les normes NF CSTB imposent une mise en situation à Bandol pendant 2 ans pour justifier de la tenue du pigment dans le temps. Recherchez les témoignages de clients ayant posé une terrasse depuis quelque temps pour connaître leur satisfaction. Et surtout, n’hésitez pas à vous rendre en showrooms qui peuvent exposer des lames posées depuis un certain temps.
Autre façon d’obtenir une couleur qualitative : les lames dites “Nouvelle génération” sont revêtues d’une peau protectrice en polymère. C’est cette peau qui contient les couleurs et nuances, emprisonnées dans le polymère. Grâce à cette technique, la tenue des couleurs est plus longue.
3. La solidité des lames composites
Une astuce simple à mettre en œuvre pour tester la solidité d’une lame : grattez légèrement la surface à l’ongle. Si la lame présente des rayures, méfiance ! Imaginez le résultat avec des chaises de jardin ou des talons de chaussure !
4. La teneur en bois / fibre naturelle des lames composites
Pour réduire le prix de revient et proposer un produit toujours plus compétitif en termes de prix, certains fabricants n’hésitent pas à forcer les taux de bois (ou autre fibre naturelle) au-delà des prérequis. Attention ! La résine plastique risque de ne pas avoir de proportions suffisantes pour enrober la fibre bois.
Peuvent en résulter des conséquences qu’on pourrait appeler « effet bois ». Il s’agit d’une reprise d’humidité importante. Cette dernière entraîne gonflements et déformations un fort rejet de la lignine (tanin contenu dans le bois. Plus il y a de bois, plus il y a de tanin) entraînant un grisement de la lame.
5. La forme des alvéoles des lames
Dans le cas où vous optez pour une lame alvéolaire, vérifiez bien la régularité et la netteté des alvéoles. Elles sont la preuve d’une extrusion de qualité. Évitez les lames dont les alvéoles sont mal dessinées.
6. L’expérience du fabricant de lames composites
Le bois composite est un matériau relativement nouveau. Sa technicité et sa qualité repose entre autres sur le savoir-faire et la maîtrise des formulations et des process de production par le fabricant. Plus son expérience est longue (au moins supérieure à 5 ans), plus celui-ci a de chance de maîtriser les technologies de fabrication complexes. Attention aussi : Nombreux sont les fabricants qui garantissent leurs lames 25 ans… vérifiez ce que cette garantie couvre. En effet, difficile pour un fabricant qui produit des lames depuis 10 ans seulement d’assurer 25 ans de durabilité !
Bonus : et l’environnement dans tout ça ?
On ne sait pas vous, mais pour nous, le respect de l’environnement est un point important dans le choix des produits. Quelques astuces pour repérer les fabricants responsables :
- La provenance des lames : entre des produits qui viennent de l’autre bout de la planète, et des lames fabriquées localement, on vous laisse deviner l’écart au niveau du bilan carbone…
- Les matières premières : Quand on pense “composite”, on pense généralement à la farine de bois. Mais sachez que ce l’est pas la seule fibre naturelle que l’on peut retrouver dans un composite ! Certains fabricants ont en effet choisi de lutter contre la déforestation en trouvant des matières premières différentes, bien qu’aussi qualitatives. Ainsi on retrouvera les marques :
- Océwood® qui a choisi le PVC recyclé (issu de menuiseries en fin de vie). Mais aussi l’anas de lin (125 jours de renouvellement contre 25 ans pour le bois) produit à une centaine de km de son usine,
- ou UPM qui opte pour le recyclage de ses étiquettes pour les intégrer à sa composition.
- Les labels et certifications : Côté farine de bois, certains labels (PEFC, FSC pour ne citer qu’eux) attestent que la farine qui compose les lames vient de forêts gérées durablement. Côté production, vous retrouverez le label “Origine France Garantie”. Il atteste que les produits que vous achetez sont majoritairement produits en France (et non juste assemblés).
Afin de lutter à sa manière contre la déforestation, et après 4 ans de Recherche & Développement, Océwood® innove. La marque a choisi de remplacer la farine de bois contenue dans ses produits par de l’anas de lin, aux propriétés mécaniques équivalentes. Le plus : 120 jours de renouvellement contre 25 ans pour le bois, et un sourcing local, à moins de 100 km de son usine, la France étant le premier producteur mondial de lin.